suppression portés réseau

Bonjour, c'est Jocelyne du 49 qui vous donne de ses nouvelles, aujourd'hui je viens de recevoir un courrier de mon éditeur (COURRIER DE L'OUEST) qui veut tout simplement que nous n'encaissions plus de clients mais que ceux ci passe en prélèvement car je cite pour des raisons informatiques, le CO ne pourra plus avoir dans sa base de données des "Portés Réseau" Ce qui nous renvoie vers la suppression de notre statut de VCP indépendant et nous obligeras à être salarié avec un salaire de misère car nos tournées seront de 200 clients, 2 h payées et 40 km alors qu'actuellement mon mari et moi même cumulons 560 clients et que c'est notre principal revenu, alors pour finir je dis super la fin d'année 2009 et bonjour 2010 qui seras pire. J' avais envie de parler de ce dégout après tant d'années passées, depuis1991 pour mon mari et 1995 pour moi même. Merci de me lire et de me redonner un peu de moral qui au ras des paquerettes

Je ne comprends pas que le fait de passer en prélèvement les clients change quoi que ce soit au statut des porteurs.

La plupart des canards ont mis cela en place depuis très longtemps, de plus je ne vois pas l'intêret pour ce journal de passer d'un rapport travaille/coût/qualité du colportage à un rapport plus cher/moins efficace/moindre qualité du portage.

Sur quoi se rajoute la perte de clients qui ne voudront jamais passer en prélèvement alors que la conjoncture n'est pas des meilleures pour la PQR.

On marche vraiment sur la tête, je crois qu'il ne vous reste qu'à vous battre pour votre emploi, alors que les éditeurs craignent particulièrement la requalification de colportage en portage de leurs VCP, chez vous ils font l'inverse, des martiens sûrement.

Il vous faut vous regrouper au plus vite et défendre vos statuts, c'est tout ce qu'on peut vous dire pour l'instant.

Courage !!!

Bonjour
Je pense que si vous vous regroupez entre VCP que vous préveniez les clients (qui ne sont pas en prélevemnet) des intentions de votre éditeur et que vous leur faites signer une pétitions je pense qu' il réfléchira à 2 fois avant de prendre sa décision

Il y a plus de 8 ans chez nous il n'y avait pas vraiment d'abonnés les Vcp etablissaient leurs factures, devaient aller encaisser chez les clients, devaient les relancer et ils étaient prélevés en fin de mois sur leur compte même s'ils avaient des impayés. Depuis l'indep prélève les abos en début de mois et nous reverse nos commissions, 18% par n°livrés là on a une tranquilité d'esprit on sait que notre commission est nette et qu'on ne doit plus sonner chez les abos nauvais payeurs c'est vraiment mieux

Il faut croire qu'il y a plusieurs raisons à cette attitude pour le moins étrange d'un éditeur.

Encore une fois, l'optique comptable à court terme semble la motivation première de ces dirigeants sans foi ni loi.

L'exonération des cotisations patronales a été le déclencheur d'un ensemble de magouilles économiques dont on ne verra pas le bout tant que les politiques ne prendront pas sérieusement en compte l'erreur qu'ils ont faite.

Les éditeurs, au matin de la parution de cette loi tragique ont eu trois attitudes :

- la première fut d'appliquer sans question la loi, tels firent Sud-Ouest, l'Indépendant et d'autres éditeurs poussés par la demande de la base ou tout simplement par honnêteté intellectuelle.

- la seconde fut de trouver comment s'approprier une part ou l'ensemble de l'exonération par un détournement malhonnête limite illégal sans préoccupation du consensus d'intérêt entre éditeur et VCP, voir comportement du Télégramme, de la VDN ou de la Dépêche du Midi.

- maintenant apparaît la troisième solution, la plus perverse des trois parce que la plus légale et sans doute, en apparence, la plus rentable pour les éditeurs, en requalifiant les contrats VCP en porteur salarié,des éditeurs comme le Courrier de l'Ouest cumulent la captation de l'exonération, augmente le contrôle de la distribution et optimise l'acquisition des subventions portage tout en se rendant éligibles aux aides à l'emploi et aux exonérations totales de cotisations sociales, la réduction des quantités livrées par chaque porteur impliquant la multiplication des contrats porteurs et de ce fait démultipliant les subventions portages ainsi que les aides à l'emploi.

Voilà aujourd'hui où nous en sommes, il paraît de plus en plus urgent que notre profession se regroupe avant de la voir disparaître dans une foule de statuts bâtards et incontrôlables où plus aucun d'entre nous ne pourra se reconnaître.

Comme les porteurs salariés ont su le faire en promouvant une convention collective, il faudra un jour ou l'autre protéger nos statuts au mieux disant en élaborant une charte nationale des VCP normalisant les contrats et les documents comptables ainsi que nos droits commerciaux et professionnels.

Je confirme que la VDN s'est octroyée la totalité de l'exonération. Mais je pense qu'elle n'en restera pas là et qu'elle va tenter dans un avenir proche d'appliquer la troisième solution. On impose systématiquement le PA à tout nouveau abonné et lorsqu'un VCP arrête sa tournée ,si elle est plus que 400 clients, elle est divisée en tournées plus petites. Comme le dit Jeff, il est urgent de se regouper pour défendre nos droits. Les éditeurs ne nous feront pas de cadeaux.

Chez nous le max autorisé c'est 260voire 280 abos si tu es en début de livraison mais la plupart des Vcp sont à 180 à 200 mais c'est surtout à cause des délai de livraison. Exemple je reçois l'indep à 3h 30 je suis en 3ème position je fini vers 6h 30 celui qui est livré enfin de route n'a que 2h de tournée donc moins d'abos. C'est vrai que ce n'est pas juste il faudrait qu'on puisse aller chercher nos quotidiens plus près du dépot mais cela n'est pas possible

Il n'y a aucune raison pour que la quantité de journaux soit limitée pour une cause dépendant de l'éditeur.


Nous sommes, je le répète, travailleurs indépendants, les éditeurs pendant des années ont su nous le faire remarquer, et ils ne peuvent contrôler nos ventes, c'est une atteinte à la liberté du commerce et à notre indépendance.


Généralement, les contrats stipulent que c'est à l'éditeur ou au dépositaire de faire en sorte que les journaux soient livrés dans les meilleurs délais afin que nos tournées se passent dans de bonnes conditions et pour nous permettre de finir dans les horaires définis par l'éditeur. C'est donc à lui d'imprimer plus tôt et non à nous de limiter nos quantités.


En en revenant au problème de Jocelyne, je ne vois guère de solution autre que de mouiller les clients par tracts, et ensuite faire corps pour menacer les éditeurs de grève illimitée.


Si les clients se solidarisent et si vous êtes assez costauds pour vous battre, vous n'avez pas grand chose à perdre, les éditeurs réfléchiront à deux fois, surtout pour un canard comme le Courrier de l'Ouest qui est majoritairement vendu par portage (63%).


Encore faut-il rallier à cette cause le plus grand nombre de VCP et savoir éviter les coups bas de l'éditeur et les discordes qu'il ne manquera pas de déclencher ou d'attiser.

Petit courrier envoyé ce matin à tous les membres de la commission paritaire ayant pondu la loi sur l'exonération, à lire en page d'accueil du site.......

Bonjour, tout d'abord merci pour votre soutien moral et nous somme tout à fait dans la logique du courrier qui a été envoyé à la comission (j'y ai laissé un commentaire) aujourd'hui nous avons reçu le courrier que nous devons transmettre à nos portés réseau pour leur expliqué le bien fondé du prélèvement automatique. En fait ce que le CO fait est simple, étant édité avec le OUEST FRANCE dans le même lieu à partir du mois de mars prochain, ils crées ou ils ont déjà des plateformes qui serons dirigées par des indépendants et qui auront en charge de nous livrer les journaux et de nous rémunérer ce qui fait que le CO n'auras plus à s'occuper de nous car nous serons salarié d'une plateforme, pour moi ils essayent de nous pousser vers la sortie avant la mise en place de cette plateforme. Mais je suis tenace. Il faut que je sache s'ils ont le droit de rompre notre contrat de VCP et si c'est légal

Jocelyne c'est quoi le CO.

Chez nous il y a des plateformes mais elles sont gérées par L'indépendant, C'est vrai qu'ils ne veulent plus de grosses tournées surtout depuis qu'on a été rachetés par les journaux du midi comme je l'ai dit précédemment entre 180 et 260. Ils ont eu de gros soucis avec certains porteurs.

Ce que tu appelles plateforme, je suppose que c'est ce que nous appelons dépositaire qui nous livrent les journaux, font nos factures et nous reversent nos commissions.

Chez nous, nous avons des dépositaires mais nous sommes quand même VCP.

Bonjour MARIE, le CO est tout simplement le nom du journal que nous distribuons (Courrier de l'Ouest) Quand à JEFF pour répondre à ta question : se mettre tous ensemble, la plupart des porteurs que je connaissais dans les débuts ne sont plus là et les nouveaux je ne les connais pas plus car nous ne cotoyons pas, je ne prends pas mes journaux dans un dépôt. Les RV avec nos supérieurs se font individuellement et dire aux clients de ne pas céder, le CO nous offre 5€ par clients répondant oui avant le 24/12 passé ce délai s'il accepte tout de même sous la pression on perd de toute façon les 2% de com. et les 5€ plus ceux qui préferons aller le chercher.

Jeff the Webeek a écrit:Ce que tu appelles plateforme, je suppose que c'est ce que nous appelons dépositaire qui nous livrent les journaux, font nos factures et nous reversent nos commissions.

Chez nous, nous avons des dépositaires mais nous sommes quand même VCP.

Ches nous la plateforme se trouve sur le site de l'Indep. Chaque plateforme a un responsable.